4.3.24

Une visite au Conservatoire Maritime et Fluvial des Pays Narbonnais

 Le domaine de Mandirac entre Narbonne et la mer au bord du canal de la Robine qui relie le canal du Midi à Port la Nouvelle ,accueille les Ateliers de la Mémoire, où sont restaurés des bateaux ayant un fort intérêt patrimonial.

Constitué d’une équipe d’une dizaine de personnes en insertion professionnelle, le chantier de charpenterie de marine du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée est dirigé par Yann Pajot, charpentier de marine et expert auprès de la DRAC.

Le chantier charpenterie de marine du Parc est emblématique en France. Il œuvre pour la conservation du patrimoine maritime et fluvial national. Son équipe travaille toute l’année entre le domaine du Grand Castélou et l’écluse de Mandirac à Narbonne pour entretenir et restaurer le patrimoine maritime et fluvial languedocien en mettant en œuvre des techniques traditionnelles de charpenterie de marine.

 

 Avec mon amie Marie Joé Doutres artiste plasticienne et carnettiste nous constituons des fiches inventaire dessinées des bateaux en attente de restauration.  

    Sur le parvis de l'atelier la dernière recrue de taille, 23 m de coque pour 33m hors tout Tarzan grée en goélette à voiles latine de 1950

                         

 Aspects du chantier

                                              

Le Splendido ketch de course croisière plan Eugène Cornu de 1964  longueur 13m60

                                     Ci dessous quelques unes de mes douze fiches établies à ce jour

                                                                         Jupiter

Le dessinateur prend de la hauteur pour dessiner le pont de Jupiter

                                  

Zozo

                                                                           

Baradés

                                                                     

 Zébulon

                                                                      

Emile Zola


 Altair

 


Le chantier charpenterie de marine du Parc est emblématique en France. Il œuvre pour la conservation du patrimoine maritime et fluvial national. Son équipe travaille toute l’année entre le domaine du Grand Castélou et l’écluse de Mandirac à Narbonne pour entretenir et restaurer le patrimoine maritime et fluvial languedocien en mettant en œuvre des techniques traditionnelles de charpenterie de marine.





24.2.24

Les neuf écluses de Fontsérannes à Béziers, début 2024

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Ce début 2024 n’échappant pas à ce qui va devenir courant ces prochaines années, surtout dans le Sud, à savoir des hivers plus doux et ensoleillés, je vais vous faire partager quelques visuels sur le site des neuf écluses de Fontsérannes à Béziers.

En guise d’introduction, je vous partage deux pièce graphiques, d’une vue en aval à partir du septième bassin, peintes lors d’un passage en été pour la première (retouchée numériquement, par la suite) et en hiver pour la seconde.

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Viennent ensuite trois visuels datant du début de l’année, dessinés et peints dans des conditions météorologiques exceptionnelles.

Le premier à partir du septième bassin.

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Le second, à partir du cinquième bassin, situé au pied du pont.

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Et le troisième en amont de l’escalier d’écluses.

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Je ne terminerai pas cette publication sans y ajouter quelques réflexions personnelles que m’inspire une publication lue sur un blog à propos de l’intelligence artificielle et chat GPT en particulier.

Je m’y suis penché à mon tour et, n’étant pas totalement satisfait sur la définition des écluses de Fontsérannes, j’ai proposé la description suivante.

« Le site des écluses de Fonserannes, qui peut s’orthographier différemment, comme Fontserannes, est un exemple d’ingénierie hydraulique du XVIIe Siècle, conçu sous la supervision de Pierre-Paul Riquet, dans le cadre des travaux du Canal du Midi (« Canal royal DE Languedoc » au moment de sa création), voie d’eau permettant de transporter des passagers (sauf le bourreau) et des marchandises sur le territoire du Royaume de France entre l’Atlantique et la Méditerranée, sans devoir contourner la péninsule ibérique par le détroit de Gibraltar. Sa construction visait à répondre au défi technique de devoir élever ou abaisser les embarcations le plus rapidement possible sur un dénivelé de 21 mètres sur une distance orthodromique (à vol d’oiseau) très faible entre l’arrivée du canal au point le plus haut, et le fleuve Orb.

A l’origine, et dans le sens Toulouse-Sète, l’ouvrage était composé de 8 bassins successifs, suivi d’un bief de 700 mètres menant sur le port Notre-Dame qui précédait le 9e bassin avant que le canal du Midi ne se jette dans l’ Orb et reprenne sa progression un peu plus loin, en aval à partir du lieu-dit du pont Rouge.

Depuis 1858, afin de protéger le Canal du Midi des crues du fleuve qui interrompaient la navigation, un nouveau tracé fut créé à partir du 7e bassin, comprenant 2 nouveaux biefs, retenus par 2 nouvelles écluses, dite de l’Orb et de Béziers, un ouvrage remarquable, le pont-canal de l’Orb, enjambant le fleuve, et un nouveau port ayant la vocation de remplacer le port Notre-Dame. Le nouveau tracé rejoint le tracé originel en provenance du pont Rouge en aval de l’écluse de Béziers. Depuis la création du nouveau tracé, les 8e et 9e bassin, le bief et le port Notre-Dame sont désaffectés, autrement dit, cet itinéraire est devenu un « bras mort » du canal du Midi. »

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Par ailleurs, voici la définition que donne chat GPT sur le fonctionnement d’ une succession d’écluses :

  1. Entrée du bateau : Le bateau entre dans la première écluse de la série.
  2. Fermeture des portes : Une fois que le bateau est à l’intérieur de la première écluse, les portes à l’entrée de cette écluse sont fermées.
  3. Remplissage ou vidange de la chambre : Les vannes sont actionnées pour permettre à l’eau de la partie supérieure ou inférieure du canal de remplir ou de vider la chambre d’écluse. Si le bateau doit monter, la chambre se remplit d’eau, élevant ainsi le bateau. Si le bateau doit descendre, l’eau est vue de la chambre.
  4. Ouverture des portes à l’aval : Une fois que le niveau d’eau dans la première écluse est égal à celui de la partie supérieure ou inférieure du canal, les portes à l’aval de la première écluse sont ouvertes.
  5. Déplacement du bateau : Le bateau avance dans la deuxième écluse à mesure que le processus se répète. Ce processus se répète successivement jusqu’à ce que le bateau ait traversé toutes les écluses et atteigne le niveau supérieur ou inférieur du canal.

Les successions d’écluses sont des solutions ingénieuses pour surmonter des obstacles topographiques, comme des collines ou des montagnes, et permettent aux voies navigables de maintenir un niveau d’eau stable sur des distances plus longues. Ces systèmes ont été utilisés historiquement pour le transport de marchandises, et aujourd’hui, certaines successions d’écluses sont devenues des attractions touristiques en raison de leur ingénierie remarquable et de leur histoire. »

C’est tout, …pour le moment.

Nicolas globe croqueur.

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7.1.24

2024

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Tout mes meilleurs vœux pour cette année qui débute, et, à défaut d’une année de paix (je n’y crois plus beaucoup, hélas !!!, surtout avec ce qui se passe en Ukraine et en Israël), au moins, que celles et ceux qui pratiquent une activité picturale, donc qui apportent un peu de beauté dans un monde ou il y a tellement de laideur, puissent toujours puiser leur inspiration autour de la créativité malgré le pessimisme ambiant.

Pour commencer l'année, je vous présente la dernière partie de mes escapades printanières en Provence en 2023 en abordant quelques villages du Luberon, essentiellement sur son versant Sud.

Je commence par Cadenet situé au pied de l'oppidum du Castelar, avec un panoramique sur ce magnifique endroit en deux traitements graphiques.

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Accéder à l’Oppidum, mis à part l’intérêt historique qu’il représente, offre des vues panoramiques à couper le souffle sur Cadenet, la vallée de la Durance et le versant Nord-Ouest de la Montagne Sainte-Victoire, au loin.

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Direction Vaugines, avec, pour commencer, une vue générale du village...

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... avant de poursuivre par l'église Saint-Pierre et Saint-Barthélemy, et sa place, décor extérieur d’une scène du film de Claude Berri, « Manon des sources » ou se dénoue l’intrigue de l’histoire...

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... et de terminer par la place principale avec sa fontaine végétalisée.

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Pour terminer, voici le village de Roussillon, sur le versant Nord du Grand Luberon.

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Bonne année à toutes et à tous. J'aurais le plaisir de découvrir aussi ce que les autres contributrices et contributeurs publieront ici.

Nicolas globe croqueur.

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21.11.23

Le Rendez-vous international du Carnet de voyage

On le sait tous ici, être un Urban Sketcher, c’est quelque chose d’extraordinaire. C’est ce que je me suis dit plusieurs fois ce weekend du 19 novembre en visitant le superbe Rendez-vous international du Carnet de voyage de Clermont.

J’y ai dessiné évidemment mais j’ai aussi rencontré des gens tellement agréables et talentueux. Des Urban Sketchers, il y en avait partout. Parmi les exposants bien sûr, par exemple sur le stand USK Clermont Ferrand mais aussi parmi les visiteurs.

Un croquis pendant le rendez-vous et plusieurs USK s’arrêtent, « vous êtes USK? ». On échange sur nos lieux respectifs, on s’apprécie. C’est simple.

Et il y a les gens qui nous impressionnent. J’ai la chance de connaître Gabi Campanario et nous nous retrouvons pour ce weekend. Tout le monde le connaît et il connaît énormément de monde. On rencontre et on discute avec Lapin, Rita Sabler, Nicolas Loustalot, Valérie Guitter, Marielle Durand, Thierry Chehab et Sylvain Cnudde, Gilles Rabiot, Adele Heguy-Leyris.

En image !

Mes croquis du weekend




Le Polydôme



L’affiche du Rendez-vous 2023

En compagnie de Gabi Campanario et Lapin.

Visite du stand de Nicolas Loustalot


Séance croquis au Puy de Dôme, obligatoire!

Des livres, des beaux livres partout, tellement inspirants.

Le stand de Lapin

Le lieu est très grand.

Démo live de Gilles Rabiot.

 




Rita Sabler, qui a reçu un prix.
Passage chez Hahnemühle

 

18.11.23

Escapades provençales 2023 (3)

 

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Voici le troisième article sur mes escapades provençales, accompagné de visuels réalisés dans le cadre d’un stage d'aquarelle et accompagné d’un groupe de participant(e)s sympathiques.


Je vais aborder ici la ville de Saint-Chamas, son port en particulier avant de terminer par le le Lavoir des contagieux.


En cette journée ensoleillée, nous sommes arrivés au port de bon matin, au moment ou les pêcheurs ramenaient des anguilles.

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Le port nous offre plusieurs spots ou nous pouvons dessiner et peindre avec plaisir.

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J’attire votre attention sur les outils de travail des pêcheurs qui nécessitent un soin constant et régulier, comme repeindre, ou vérifier l’étanchéité des coques des bateaux ou recoudre les filets de pêche.

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Avant de nous rendre sur le site du Lavoir des contagieux, un petit détour par le centre ville et son pont de l’Horloge. Un aqueduc, sur en pierre, traversé par le canal de Guéby, remplace un ouvrage en bois fut édifié entre 1868 et 1869. l’horloge fut ajoutée en 1902.

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Je terminerai par le Lavoir des contagieux. 

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C’est tout,… pour le moment !!!

Nicolas globe croqueur.

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7.11.23

Rencontre USk Nevers à Clamecy

Nos amis sketchers de Clamecy en étaient le week-end du 28 octobre à leur troisième rencontre régionale, à l'instigation de Yolande Brenas. Comme nous sommes presque voisins, nous étions deux tonnerroises à assister à ce petit rassemblement au musée de Clamecy, prévu à l'abri en raison d'une météo incertaine. Je ne suis pas une acharnée du dessin à l'intérieur, mais les salles du musée Romain Rolland offraient malgré tout de jolies occasions de remplir les carnets. En prime, la météo nous a permis une escapade dans les rues de Clamecy, le temps d'une petite scène d'extérieur. A l'issue de cette fructueuse journée, nous avons sacrifié aux rituels USk : le généreux tamponnage des dessins - mon activité préférée -, dans le hall du musée, la photo de groupe et l'étalage de notre récolte graphique, sous les yeux de M. Jacquemin, directeur du musée, qui avait proposé de conserver un de nos sketchs dans le fonds de son musée. J'ai eu la bonne surprise de voir l'un des miens retenu. Je me demande si l'urban sketching ne fait pas là son entrée officielle dans un musée... Connaissez-vous un préalable ? En tout cas, à la place du directeur, j'aurais eu le plus grand mal à choisir tant les sketchers nivernais offrent des styles différents et savent capter leur environnement de sorte à donner envie de revenir en profiter à leurs côtés !
Ce sketch tente de donner un aperçu de la richesse des collections du musée de Clamecy, avec une jolie petite sculpture d'une jeune fille nourrissant des poussins, un tableau à l'huile offert à François Mitterrand pendant ses mandats (parmis 400 autres!) et la reproduction d'un portrait de l'affichiste Loupot, qui vivait avec une jeune femme originaire de la ville. On lui doit notamment la très reconnaissable graphie de la marque St-Raphaël, qu'on a tous vue dans les bistrots de notre jeunesse.