26.4.18

Sketchcrawl à Tours


Croqueurs, dessinateurs, sketchers, débutants ou passionnés… vous êtes tous invités à participer à deux journées de croquis urbain à Tours le samedi 2 et le dimanche 3 juin.

Rendez-vous samedi 2 juin à partir de 11 h place de Châteauneuf.

Nous aurons le plaisir d'accueillir un groupe de sketchers venus de Minneapolis, invités par l'association Tours'n Minneapolis Sister Cities.
Nous découvrirons ensemble par le dessin les superbes points de vue et les nombreux motifs qu'offre le cœur historique de notre ville, en toute liberté et convivialité.

24.4.18

59ème sketchcrawl à Lorient

Nous avions donné rendez-vous aux croqueurs de Lorient sur la plage de Toulhars à Larmor-Plage ce samedi 21 avril
Bien nous en a pris car le temps était radieux et nous avons dû nous tartiner de crème solaire pour éviter le fameux coup de soleil du sketcher (tellement concentré et immobile qu'il en oublie les brûlures)
Nous avons eu le plaisir d'accueillir Barbara, une sketcheuse d'origine nord-irlandaise, installée du côté de Béziers, et de passage en Bretagne. Nous avons pu apprécier sa belle  énergie de dessin, car elle continuait  même à croquer pendant le pique-nique !

Installé sur la plage, j'ai commencé par croquer deux belles villas jumelles du front de mer. Les détails architecturaux m'ont donné du fil à retordre, notamment ces ensembles de poutres en bois décollées de la façade, aïe, aïe, aïe !!


Le matin, l'activité de la plage était plutôt concentrée vers la mer : des groupes de personnes vêtues de combinaisons noires dont seuls les torses dépassaient de l'eau, tentaient d'avancer en pagayant frénétiquement avec les bras. On sentait l'effort, mais aussi le plaisir qu'ils devaient éprouver. Vers la fin de matinée, quelques courageux s'étaient risqués en maillot de bain dans une eau à 12-13°
Nous avons pique-niqué sur la plage, et certains sont allés tremper un doigt de pied dans l'eau

En début d'après-midi, je suis allé me poster au bout de la plage, sur un petit promontoire face à l'entrée de la rade de Lorient et à la citadelle de Port-Louis. La mer était basse et découvrait une grande étendue de rochers parsemés de failles, de flaques d'eau, d'algues de diverses couleurs. C'est surtout cette partie, davantage que les remparts de la citadelle en arrière-plan, qui m'a intéressé. C'est pourquoi j'ai placé la ligne d'horizon assez haute sur mon carnet, afin de donner de l'ampleur au premier plan de rochers. Naturellement un panoramique s'imposait !
Pour une fois, j'étais presque content de mes rochers : un graphisme au feutre qui exprime des lignes de force, une gamme de couleurs dans des tonalités proches, des contrastes assez marqués, et des parties inachevées...

Revenu sur la plage de Toulhars, j'ai vu que l'affluence avait nettement crû. Les jeunes de tous les quartiers de Lorient se retrouvent là, ils déboulent en bus (ce n'est qu'à 20 min du centre de Lorient en bus). Avec un temps aussi inespéré en cette saison, tout ce beau monde est en maillot de bain, les filles en bikini,à la limite string pour certaines, les garçons en shorts longs. Très réjouissant spectacle de voir cette jeunesse colorée goûter au plaisir gratuit de la plage.Cela me rappelait furieusement le dernier film d'Abdelatif Kechiche " Mektoub, my love"
Je n'ai pas pu m'empêcher de tenter de faire un croquis de toute cette foule de jeunes, souvent allongés sur leurs serviettes par groupe de garçons ou de filles, parfois mélangés, des groupes de garçons jouant au ballon un peu plus bas sur la plage découverte, et beaucoup de silhouettes au bord de la mer, les pieds dans l'eau, ou carrément se baignant
j'ai dessiné directement au feutre pour commencer, laissant aller mon trait, essayant de saisir les poses éphémères, et de donner une profondeur à la scène par la taille décroissante des silhouettes... Un exercice vraiment intéressant qui me fait penser (comme souvent) à mettre davantage de personnages dans mes dessins

Pendant que je dessinais ce panorama, assis sur le rebord du front de mer, plusieurs groupes de jeunes qui passaient jetaient un oeil sur mon dessin en cours et y allaient parfois de leurs commentaires : "c'est nous que vous dessinez, m'sieur ?", "c'est de l'aquarelle, m'sieur ?", "ah, vous êtes doué, m'sieur"..... Des petits moments de connivence qui me font d'autant plus apprécier de dessiner au grand dehors, au vu de tous

23.4.18

59ème sketchcrawl dans l'Yonne

Après deux éditions à Dijon, il était temps de changer de département pour notre chapitre USk Bourgogne Franche-Comté.  J'avais récemment fait un petit tour au Prieuré de Vausse, dont une association s'occupe d'assurer la préservation et la promotion.  A l'évidence, nous pouvions faire coïncider nos marottes et monter un rendez-vous artistique dans ce cadre paradisiaque : un petit établissement religieux loin de tout, suffisamment préservé pour offrir de jolies perspectives et juste assez isolé pour ne pas faire trop touristique.  Un cadre idéal pour nous !  Les croqueurs sont venus de Troyes, Chalon-sur-Saône, Paris ou Besançon pour profiter de cette magnifique journée à l'ombre des arches du cloître.

Cerisier en fleurs dans le petit jardin paradisiaque

Le fameux cloître, écrasé de soleil.

Photo d'Anne Brison, de Troyes


Rencontrer les correspondants : Astrid Adelizzi > Saint Florent sur Auzonnet – Gard



Bonjour à tous, je suis très heureuse de rejoindre  ce groupe.
 
Native de Béziers, j’habite un ancien petit village minier des Cévennes, près d’Alès, dans un recoin de Gard qui sépare la Lozère de l’Ardèche, un peu loin de tout.






 Saint Florent sur Auzonnet - Place de la Mairie

 
A part enfant, je n’ai jamais beaucoup accordé de temps au dessin, ce n’est que lorsque mon activité professionnelle a commencé à diminuer, il y a quelques années, que m’y suis sérieusement mise. Autant dire que je me considère encore volontiers comme "débutante".

Alès - avenue Carnot

Après avoir démarré en solo, chez moi, avec  essentiellement du portrait, j’ai  découvert le monde des Urban Sketchers en 2014 et commencé à oser dessiner en extérieur que ce soit autour de chez moi, lors de rencontres avec d’autres sketchers ou au gré de mes voyages.


clochers en Franche-Comté
 



La plupart du temps j’ai besoin de ressentir une émotion en face de mon sujet, pour me mettre à dessiner,  ensuite, quand le doigt est « dans l’engrenage » ça va tout seul. Parfois les sujets sont si variés qu’il est difficile de se décider…. ou plus complexes et c’est le temps qui risque de manquer.





Je choisis la technique et le format selon l’humeur ou ce que je souhaite partager, et comme je suis un peu « bricoleuse »,  j’en suis venue tout naturellement à fabriquer mes propres carnets.






Dessiner est un excellent prétexte pour partir à la découverte, quitte à se retrouver  à 2 ou 3 kilomètres de chez soi, en territoire presque inconnu.

Une curiosité trouvée à 3 km de chez moi, lors d'une ballade à vélo...

Facebook : Astrid Abastide https://www.facebook.com/Astrid.Abastide

19.4.18

Persévérer ...

On n'est pas toujours en forme. Même quand l'envie de dessiner est là, on peut être un peu rouillé ou simplement pas dans le bon état d'esprit, pas assez détendu, pressé d'atteindre un résultat. Dans la série de croquis qui suit, j'ai peiné à me satisfaire de ma production, mais la persévérance a porté ses fruits. Certains se reconnaîtront sans doute dans ce cheminement.

L'erreur du premier essai fut de ne pas choisir le meilleur point de vue. Ensuite je me suis jeté trop vite sur le papier sans apprivoiser mon sujet. 

Sur le deuxième essai, j'ai mieux construit et plus détaillé. Mais la composition manque d'équilibre et de profondeur.


J'ai fini par changer de point de vue. J'ai posé mon carnet et je ne l'ai repris que dix minutes plus tard après m'être imprégné de l'ensemble de la scène que je regardais.


15.4.18

Le jardin des Plantes de Nantes, en long, en large et en travers

Situé en plein coeur de la ville, entre la gare et le Musée des Arts, le Jardin des plantes de Nantes est un passage obligé pour tous les visiteurs, en voyage ou habitants à l'année, et un sujet inépuisable de dessin. Qu'ils cherchent un endroit paisible où se balader en attendant leur TGV, ou bien pour croquer sur l'un des "Bancs processionnaires" ou des "Togobans" de l'artiste Claude Ponti avant de rejoindre les serres tropicales et l'Orangerie, ils seront surement enchantés par la façon dont l'architecture, le végétal et l'art se mettent mutuellement en valeur de scène en scène.
La grande serre du Palmarium avec une belle collection de plantes carnivores au premier plan, printemps 2017 
Le Palmarium est consacré aux plantes des régions tropicales humides. Avec 2000 espèces, c’est une des plus remarquables collections de France. La serre de 1895 a été entièrement restaurée entre 1997 et 1999, un chef d'oeuvre architectural !


Les parasols jaunes sur la terrasse de l'Orangerie,
un extrait de l'exposition d'animaux au format XXL
par l'artiste PEDRO l'été dernier
Chaque année depuis 2011, le jardin accueille de nouvelles installations dans le cadre du voyage à Nantes. Certaines sont éphémères comme l'exposition de Pedro en 2017, d'autres sont restées, comme les personnages oniriques tirés des histoires de Claude Ponti. 
De nombreux arbres remarquables structurent le parc et le plus vieux d'entre eux est le Magnolia d’Hectot, du nom du créateur du jardin. Planté en 1807, il a survécu au terrible hiver de 1879-1880 et mesure 2m30 de circonférence. Les ombres qu'il dessine sur la pelouse, plus ou moins longues selon les saisons, sont fascinantes. Ce n'est pas pour rien que le Magnolia est l'arbre emblème de la ville de Nantes ! 

Le Magnolia d'Hectot entre ombres et lumière, en septembre 2017 


Et en avril 2018, vu depuis la terrasse supérieure
En hiver, ce dimanche matin-là, la terrasse de l'Orangerie n'était occupée que par de téméraires visiteurs, venus prendre un bain de soleil entre deux averses, mais le mobilier est venu apporter sa touche de couleur au lieu. J'ai particulièrement aimé les jeux de texture entre les matériaux (pierre, brique, acier et verre) des différents bâtiments.

La terrasse de l'Orangerie au mois de mars 2018, un dimanche, entre les giboulées
La Palmeraie avec la terrasse de l'Orangerie en arrière-plan - octobre 2017

Quelle que soit la saison, si vous passez par Nantes, prenez le temps de visiter le Jardin des Plantes, et croquez-en un bout !

'Le premier miroir' est une sculpture de Camille Alaphilippe réalisée en 1908. Il s'agit d'une mère avec son enfant dans les bras, lui montrant leur image reflétée à la surface du plan d'eau.






13.4.18

Exploration du nouveau Campus Mailly à Perpignan

     Les séances de dessin de l'Atelier du Muséum dirigées par André Scobeltzine secondé de moi mème, nous ont conduits cet hiver à explorer le lieu qui nous héberge depuis cette année, en l’occurrence le nouveau  Campus Mailly .
A ces séances gratuites  participent une moyenne variable d'une bonne dizaine de dessinateurs de tout niveau avec un noyau d'habitués et aussi quelques participants plus épisodiques.

Au centre le nouveau bâtiment crée,  à gauche la passerelle de l'ancien couvent St Sauveur et à droite la première université historique  de Perpignan à nouveau rétablie dans sa fonction après réhabilitation.
La cafétéria au rez de chaussée du nouveau bâtiment - Des dessinateurs, André à droite -

Au dessus de la cafétéria l’amphithéâtre       
La passerelle qui mène dans l'ancien couvent qui reçoit l'administration et des salles de cours
Dans l'université du XVIIIe siècle la salle des actes
Dans l'arrière de la salle des actes une vue de l’intérieur sur l'ancien amphi de dissection, le vent et le froid n'ont incité personne à sortir.
Ce nouveau campus rattaché a la grande université Via Domitia accueil essentiellement des étudiants en droit et aussi un Master Patrimoine .La particularité du campus tiens à sa position à l'entrée du quartier Saint Jacques, quartier Gitan historique de Perpignan et donc à la confrontation de ces deux mondes qu’absolument rien ne relie...

7.4.18

Sortie au centre Pompidou à Paris, début mars 2018

En cette fin d'hiver 2018, le premier dimanche de mars, je me suis rendu sur le centre Pompidou , dans le cadre d'une sortie Urban sketchers Paris.

Avant de retrouver le groupe au café Beaubourg, et me doutant que nous ne ferions pas de croquis à l'extérieur, vu la température encore relativement froide, je me suis posté de trois-quart profil et de face pour croquer le bâtiment. J'ai choisi des lignes courbes pour accentuer l'esprit panoramique du lieu.

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Je me suis rendu ensuite au point de rendez-vous ou se trouvaient déjà une quinzaine de sketchers comme Jean-Paul Schifrine, qui fait un travail remarquable, ou encore Marie-Christine Compan, et bien d'autres.

Nous nous sommes attablés, protégés du froid et de la pluie qui commençait à tomber et la terrasse du café nous a offert une vue panoramique sur l'esplanade.

Trois possibilités se sont imposées à moi. Tout d'abord, dessiner et peindre l'esplanade avec, en arrière plan, les immeubles qui la bordent, et une amorce des visiteurs nombreux à faire la queue en ce jour d'entrée gratuite

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Je me suis ensuite focalisé sur la foule et je n'étais pas le seul, D'ailleurs Marie-Christine a fort joliment légendé son dessin par la phrase suivante "Les parapluies de Beaubourg".
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Les alignement des immeubles construits en même temps que le centre m'ont également inspirés.
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La pause déjeuner aura été l'occasion non seulement de croquer à nouveau, mais aussi de rencontrer de nouveaux sketchers absents le matin même.
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Quelques-uns d'entre nous avions choisi ensuite de grimper au restaurant du dernier étage du centre Pompidou ...
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... avant de redescendre sur la mezzanine ou j'ai retrouvé Marion Rivolier (l'occasion de lui dire tout le bien que je pensais de son travail, et son approche de l'aquarelle en "première intention" , en particulier). J'ai également découvert les aquarelles de Juan-Carlos Figuera, étudiant en architecture qui se délecte à aquareller Paris à chaque fois qu'il se rend dans notre capitale. Vous pouvez découvrir ce qu'il fait sur cet article.
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Les sorties urban sketchers, ce sont essentiellement des rencontres, de manière à se découvrir les uns les autres, à s'inspirer et à progresser. Nous nous dessinons aussi, comme vous pouvez le voir ci-dessous. J'ai fait aussi la connaissance d'El Tinois et de bien d'autres et que j'espère avoir le plaisir de revoir.
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C'est tout, pour le moment !
Nicolas globe croqueur.